France. Paris , le 25 mai.

La semaine dernière, une jeune ouvrière qui travaille chez un marchand culottier, et qui est dans l'usage de pratiquer exactement toutes les dévotions que prescrit l'église, s'approcha du tribunal de la pénitence.

Quand elle eut récité le confiteor, son confesseur lui demanda quelle était sa profession. Mon père, répondit naïvement la jeune fille, je fais des culottes.
- Vous faites des culottes, mon enfant ! c'est un état scandaleux. Ne pouvez-vous faire un autre métier ?
Où travaillez-vous ! - Chez. M. E. B…., un de vos paroissiens. - Et bien, je vous défends d'approcher des saints lieux, sans être munie d'un certificat de votre maître, attestant qu'il vous emploie à un autre travail. La pauvre fille revient chez son maître, et lui raconte ce qui lui est arrivé.

Celui-ci lui délivre à l'instant un certificat ainsi conçu : " Je soussigné E.B…., culottier, demeurant rue C. , certifie que mademoiselle Julie *** , mon ouvrière en culottes, ne sera dorénavant occupée chez moi qu'à faire des pantalons".

Vendredi, le 28 mai 1819. / N°148.

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Pologne. Warsovie, le 15 mars.

On nous mande du Caucase que les Circasses et autres peuplades qui habitent ces contrées, ont bien reçu en quantité, des bibles que la sociétés bibliques ont fait imprimer pour ces peuples dans leurs langues, mais qu'ils s'en servent malheureusement à faire….des cartouches pour leurs carabines.

Samedi, le 1er avril 1820. / N° 92.