Pour
l'Exposition Universelle de Bruxelles en 1958, les autorités
soviétiques ont mis le paquet
et,
en abordant le thème du syndicalisme en Union soviétique,
voulaient donner de leur régime une image des plus rassurante.
Pourtant,
ce qu'ils présentaient comme les syndicats soviétiques,
n'était en réalité qu'un système de
syndicat unique, qui comprenait plusieurs subdivisions, en fonction
des secteurs de la production.
Face
à un état patron, le syndicat avait comme fonction
d'encadrer les travailleurs dans un carcan pseudo-démocratique.
Il
n'est pas difficile de se faire une idée sur ce que pouvait
être l'organisation d'un syndicat dans cette société
totalitaire, alors que déjà, dans notre société
démocratique, les syndicats, malgré les possibilités
qu'ils ont de s'affirmer à travers diverses tendances,
participent généralement à l'encadrement
collectif des travailleurs en gommant toute aspérité
radicale et en cultivant chez les travailleurs une tendance à
l'esprit petit bourgeois.
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Les
ouvriers de la forge discutent des perspectives du sixième
plan quinquennal à l'usine de roulements à
billes N 1 à Moscou.
...Tout
le travail des syndicats est basé sur la persuasion.
Un lien étroit avec les masses est une des conditions
nécessaires de succès dans l'action syndicale.
Groupant non seulement les ouvriers d'avant-garde, mais
aussi les retardataires, les syndicats éduquent
ceux-ci à la lumière de l'exemple de ceux-là.
Ouvriers, employés, étudiants sont initiés
peu à peu aux intérêts de toute la
collectivité, à la vie sociale; on leur
inculque le sentiment du devoir, la conscience d'être
les maîtres de leur pays.
(
Les Syndicats Soviétiques / Section de l'U.R.S.S
à l'Exposition universelle de Bruxelles 1958 ).
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